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Outil de communication par excellence, le lingala n'a pas encore donné toute la mesure de sa vitalité. Il reste reclus à l'intérieur des frontières définies par l'administration coloniale. Par rapport au français, il demeure le parent pauvre des budgets nationaux des deux Etats du Congo. Ce qui fait de lui un concurrent mineur du français. Pourtant, en raison de sa souplesse, sa vitalité et sa musicalité, il peut devenir rapidement une langue internationale. Il faudrait pour cela créer une institution supranationale, une sorte d'Académie des langues bantu dont la mission serait, entre autres, de promouvoir cette langue. La langue interethnique, le lingala, a et doit avoir le destin d'une langue de développement. Il a déjà réussi à briser les barrières qui séparent les Mhochi, les Téké, et les Kongo. Aujourd'hui, l'audience du lingala a dépassé ses frontières traditionnelles circonscrites par le Congo Brazzaville, le Congo-Kinshasa et une partie de l'Angola. En côte d'Ivoire comme au Burkina Faso, au Gabon comme à Mayotte, dans les îles comoriennes comme dans les Antilles françaises, la musique congolaise à acquis ses lettres de noblesse. " Parlons lingala " est un document qui ne s'adresse pas seulement aux locuteurs, mais aussi à la communauté scientifique internationale, aux ONG qui travaillent directement avec la population, aux chercheurs d'universités ainsi qu'à tous ceux qui, pour des raisons diverses, cherchent à approfondir leur connaissance du lingala.

PARLONS LINGALA TOLOBA LINGALA

23,21 €Precio
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