Essai de mise en pratique d’une écriture commune pour les langues négro-africaines.
Des chercheurs africains renommés ont démontré l’origine commune des langues du continent, appelée négro-égyptienne ou égyptienne pharaonique. Cette découverte soulève la question de la création d’une écriture ancienne et partagée, unifiant les cultures africaines. En s’inspirant de systèmes d’écriture comme la devanagari en Inde ou les sinogrammes en Chine, une telle écriture pourrait servir de lien entre les peuples africains, tout en permettant des adaptations régionales. Il est crucial de ne pas cantonner l’écriture bamum du Cameroun, connue sous le nom d’« Aka-uku » du roi Njoya, à une simple caractéristique locale, mais de la considérer comme un potentiel moyen de connexion avec d’autres systèmes d’écriture en Afrique. Marginaliser ces écrits africains au profit de l’alphabet latin, déjà largement répandu, serait une perte d’opportunité pour la diversité linguistique du continent.
Cette réflexion souligne l’importance pour les intellectuels africains de mener un travail approfondi de réhabilitation de leur mémoire collective, à l’instar des initiatives entreprises par le roi Njoya. Il met en lumière le fait que cette tâche est encore en cours et que des efforts supplémentaires doivent être déployés pour valoriser et préserver l’héritage culturel et historique du continent africain.
L’objectif principal de cet ouvrage est d’analyser les symboles égyptiens ( mDw nTr ) et les signes Bamum pour relier les langues africaines.
Cette approche pourrait encourager les Africains à redécouvrir ces écritures, à les lire et à les intégrer dans leur langue actuelle. Cela permettrait de retrouver l’autonomie, de restaurer la mémoire collective et de renforcer la culture africaine.
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